Bientôt, nous vivrons tous ensemble un grand événement

26 février 2017

              Vous savez sans doute qu’autour du 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, nous sommes invités à prier particulièrement pour les malades. La maladie, pour peu qu’elle nous ait peu touché personnellement, nous pouvons la considérer comme réservée « aux autres », mais ce serait une illusion. En nous approchant des personnes malades, jeunes ou vieilles, nous nous approchons du mystère de notre fragilité humaine. Nous sommes collectivement pris dans ces angoisses de tomber malade ou de devenir dépendants. Lorsque nous le devenons, les blessures à nos corps atteignent l’âme, le combat contre la maladie ou le handicap se double d’un combat spirituel. En fait, toute maladie risque de nous renfermer sur nous-mêmes, à cause de la souffrance qu’elle engendre.

À la suite du Christ, l’Église s’engage dans le combat pour la dignité humaine en soutenant fraternellement ceux qui souffrent. Appelée autrefois l´extrême-onction, comprise ou sacrement des mourants, l’onction des malades est, depuis Vatican II, comprise comme étant un sacrement de vie.

C´est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d´épreuve que sont la maladie ou la vieillesse. La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur. Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps. Voici les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades :

Avec l’imposition des mains, l’onction rappelle l’attention et la tendresse de Jésus Christ envers les personnes malades. « Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. » St Jacques 5, 14-15

Alors que la maladie apporte souffrance, inquiétude et peut même entamer le goût de vivre, le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ. Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué par les hospitalisations, les bouleversements familiaux dus à la maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu.

Le prêtre dit alors : « Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté te réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, t’ayant libéré de tout péché, qu’il te sauve et te relève. »

Le dimanche 26 février, nous nous rassemblerons autour de personnes ayant demandé la prière de l’église et l’onction des malades pour recevoir du Christ la force de lutter contre le mal qui les touche et la souffrance qui les afflige. D’ores et déjà, prions pour eux.

Emeric DUPONT

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